Face à ce "passé qui ne passe pas [...] seul le pardon permet de devenir un autre soi" et de renouer avec "le sens de la vie", sans "se confondre avec l'oubli et l'excusable", estime l'avocate Claudette Eleini. Mais ce pardon nécessite un "rapport [...] entre celui qui demande le pardon et celui qui le donne", il suppose que le premier "reconnaisse sa faute", mais l'auteur de l'attentat de Nice "n'est pas là pour le demander".